©photo Fouad Maazouz

Quarante années de pérégrinations artistiques à vagabonder dans l'âme de la peinture...

L'HOMME BATEAU ET LES CROCODILES

1982

110x130cm

Le carton, premier témoin de la rencontre du peintre avec la couleur… Une tribu d’hommes crocodiles va alors régner en maître sur les peintures d’André Cervera, prémice d’une société primitive qui va très vite se structurer et évoluer… (Michel Zoom)

LE MAL SUBMERGÉ PAR LES ESPRITS

1989

95x158cm

On pourrait alors penser que Cervera a le désir secret de permettre à sa peinture de jouer ce rôle de passeur. Séjournant dans le domaine de la disparition pour, après, revenir dans celui des vivants, elle tresserait un lien entre la matérialité et la spiritualité. (Pierre Tilman)

FESTIN TOTÉMIQUE

1996

150x200cm

Cervera tel un ethnographe d’une culture populaire dont il est issu, justifie son gout du grotesque et de la mascarade qui a toujours hanté sa production… Dans cette toile, il réunit autour d’un festin certains animaux totémiques de l’Hérault, témoins d’un culte profane qui se perd dans la nuit des temps ruraux et urbains… (BTN)

L'ENLÈVEMENT DE L'HOMME

2001

180x210cm

La fascination d’André Cervera pour les films de Jean Rouch et Marcel Griaule a longtemps nourri ses rêves d’histoires et son intérêt pour l’animisme.

AU BOUT DE LA NUIT
(Hommage à James Ellroy)

2010

180x210cm

Les peintures d’André Cervera, traduisent toujours cette rage, maîtrisée, certes aujourd’hui, et conduite avec virtuosité. Les saynètes, le théâtre, les huis clos poétiques sont guidés par des courts scénarii.

LA LIBERTÉ GUIDANT LE PEUPLE DANS LES RUE DE DAMAS

2017

114x146cm

Depuis une dizaine d’années, André cherche les incidents dans sa peinture, les accidents, même. Il réalise une toile puis l’enterre dans son jardin… Il y a un aspect rupestre et pariétal par la minéralisation qui s’opère comme si la peinture se transformait en pierre. (Ph. Saulle)

À L'ENVERS, À L'INVERSE

2024

146x114cm

Le masque est omniprésent dans la peinture d’André… Il nous dit, simplement, l’ambigüité du monde et du vivant, la nuit, le jour mais aussi les aubes et les aurores, les brumes et les crépuscules, la paix et la peur, le rire et les larmes.  (Ph. Saulle)

A KIND OF CHINESE REPAS

2009

146x114cm

Durant ces séjours en Chine, tout est prétexte à fabriquer de la matière graphique et sa peinture, au contact de la Chine en pleine mutation, paradoxalement, s’est déplacée vers plus de précision, de netteté, de rigueur dans le dessin, l’application des couleurs et des collages. (Ph. Saulle)